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Enseignement de base : Pas de boycott de la rentrée

Le membre de l’Union générale de l’enseignement de base, Lotfi Belghouthi, a démenti, dans une déclaration à Mosaïque, en marge de sa supervision d’un séminaire pour les cadres de l’enseignement de base, au siège de l’Union régionale du travail à Tataouine, l’existence d’une rupture avec le ministère de l’Éducation, considérant que le 'ralentissement' dans la communication est inhérent aux examens nationaux.

Belghouthi a ajouté que le dialogue avec le ministère est suspendu, depuis le 29 avril dernier, malgré l’accord sur le lancement des travaux de trois commissions concernant les revendications professionnelles, à savoir bourses et primes, ressources humaines et promotions.

Il a, également, indiqué que la phase actuelle nécessite beaucoup de travail urgent pour examiner plusieurs questions, telles que la rentrée scolaire, la surcharge des classes et les ressources humaines, avec la nécessité d’impliquer la partie sociale pour faciliter la rentrée.

Concernant les prochaines mobilisations, Belghouthi a indiqué qu’il n’y a pas de mouvements en cours et que la grève décrétée par l’instance administrative n’a pas encore été activée. Il a ajouté que les mesures et les décisions seront prises en fonction de l’évaluation des résultats des négociations,  lors d’une séance avec le ministère, que ce soit par la programmation d’une grève, un sit-in ou des journées de colère, mais qu’il n’y a pas d’intention de boycotter la rentrée scolaire.

Belghouthi a, par ailleurs, déclaré : "le séminaire d’aujourd’hui est consacré à la situation du secteur de l’enseignement de base et aux questions urgentes, comme la publication du mouvement des directeurs et les litiges qui l’accompagnent, concernant la détermination des postes vacants attribués de façon temporaire, en plus de la paralysie du dialogue et du non-respect des revendications inscrites dans la liste, notamment celles à impact financier, les promotions, le passage du parcours professionnel au scientifique, la formation du grade A3 vers A2 et les arriérés financiers des délégués diplômés en licence de pédagogie".

Le syndicaliste a, enfin, souligné que les membres des syndicats de base ont confirmé leur attachement à toutes les revendications figurant sur la liste, ainsi qu’aux accords du 16 novembre, du 1er mars, du 3 mai et au projet d’accord du 30 juin.